La reine Vichy
L’auvergnate, qui fut la reine des villes d’eaux, a certes perdu de son lustre et connaît bien des vicissitudes, mais s’accroche, plutôt bien, à son titre.
Fréquentée par Napoléon III et tout le gotha européen, elle en garde d’extravagantes villas, un grand opéra et un centre thermal au dôme doré digne d’une mosquée.
Et quand tombe le soir, il est toujours aussi agréable de flâner sous la galerie de fer forgé qui entoure le parc et le hall des Sources.
Un air de campagne à Bagnoles-de-l’Orne
Difficile de passer inaperçue lorsqu’il n’y a aucune station thermale à 250 kilomètres à la ronde. Au cœur d’un parc naturel régional, les balades y sont aussi douces en forêt et dans le bocage normand que parmi les villas Belle Époque et sur les rives du lac, bordé d’hôtels et d’un casino très fréquenté en fin de semaine.
Vittel, concentré d’architecture
Cette célèbre eau ne coule que dans les bouteilles. La station vosgienne a pris son essor en 1862, faisant appel à de grands architectes comme celui de l’Opéra de Paris, Charles Garnier.
Les bâtiments mauresques se mêlent aux bâtiments des années 1920 dans cette cité-jardin où le Club Med a même repris un palace.
Contrexéville, longtemps rivale, n’est qu’à 58 kilomètres.
Cambo-les-Bains, station de Cyrano
La douceur du climat basque en a fait une référence pour les affections pulmonaires, y attirant les célébrités.
Ainsi, Edmond Rostand y fit construire la fastueuse villa Arnaga en 1903 grâce aux revenus de son Cyrano.
Outre le village basque situé au bord de la Nive, les curistes affectionnent le parc thermal avec ses palmiers et son grand bâtiment orné de mosaïques et de ferronneries Art déco.
