Quand solitude rime avec plénitude. Au sud du Massif Central, l’horizon se démultiplie, le paysage se dénude, l’âme s’élève…
Les immensités rocailleuses des Grands Causses sont propices à l’introspection ou à l’évasion. Cette vaste zone de plateaux calcaires, dont l’altitude varie entre 800 et 1100 mètres, est entaillée par de vertigineuses gorges aux airs de canyons.
À chacun son causse. Le Larzac, le plus célèbre, est à la fois le plus caillouteux, le plus aride..et le plus frondeur. Le causse de Sauveterre offre ses grands espaces d’herbe jaune aux brebis. Le causse Noir, moins connu, sidère avec son chaos de roches dolomitiques. Le causse Méjean déploie sa vaste steppe ondoyante ponctuée de chaselles [abris de bergers ].
Julien Gracq y voyait « un désert si recuit, si décoloré et si âpre qu’on s’étonne de n’y pas voir blanchir les carcasses de moutons ».
Un décor de western que survolent les vautours fauves des gorges de la Jonte.