A celui qui vous annonce « Je n’ai pas un radis », ne répondez jamais « Mange donc de la salade ! », ce serait de mauvais goût. Cet métaphore du radis, née bien avant la mis en place la CMU et du RSA, illustrait la pauvreté absolue.
Au XIXe siècle, le radis était un légume bon marché, que l’on offrait parfois gratuitement dans les cafés pour stimuler la soif des clients. Déjà à l’époque , tous les moyens étaient bons pour inciter à la consommation.
De plus , la forme arrondie du radis rappelait celle du sou. Le malheureux qui n’avait pas un radis ne pouvait pas se nourrir car il n’avait pas un sou.
Quand, au restaurant, votre copain se plaint de ne pas avoir un radis parce qu’il vient de changer de voiture, ne le croyez pas, il veut juste vous faire croire qu’il est fauché. Histoire de vous inciter à lui offrir son repas. Prenez-le donc au mot : puisqu’il prétend qu’il n’a pas un radis, offrez-lui en une botte.