Le réveil-matin

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Le réveil-matin a changé la vie des lève-tôt. Un premier prototype aurait été mis au point en 1787 par l’Américain Levi Hutchins, mais il ne l’a pas breveté.

Antoine Redier [1817-1892], horloger à Paris, n’a pas eu cette négligence : il a déposé un brevet pour un réveil mécanique réglable.

Cinq ans plus tôt, il avait fait breveter des montres et chronomètres de poche et jusqu’à la fin des années 1860, il mettra au point des mouvements de sonneries, des moteurs et des calendriers pour horloges, des baromètres. Ses pendules huitaines – on les remonte tous les huit jours – feront la prospérité du petit village de Saint-Nicolas-d’Aliermont, en Seine-Maritime.

Au total dans sa vie, il aura déposé 27 brevets d’invention et de perfectionnement. Il conçoit aussi l’aiguille du Chassepot [1868], le nouveau fusil de l’armée française.

Et ces travaux permettent au physicien Lucien Vidie de réaliser le baromètre anéroïde, qui mesure les variations de la pression atmosphérique.

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